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Cet été là, le soleil fait bouillir mon esprit qui n'avait déjà pas besoin de ça pour surchauffer, tant il est submergé d'images torrides. La canicule qui baigne le bureau dans lequel je me trouve me rappelle des moments de plaisir, où, dans l'obscurité d'une nuit d'été, tes gémissements se faisaient l'écho de mes caresses : tel un fauve assoiffé, j'étais alors en train d'étancher ma soif entre tes cuisses soyeuses, hypnotisé par ton regard brillant dans la nuit... avant de t'abandonner et de laisser tes miaulements puis tes cris embraser l'air ambiant. A peine nos sens assouvis, plus provocante que jamais, tu t'étais mise à genoux, puis, dans une position affolante, m'avais fixé droit dans les yeux. Les mots étant inutiles, j'avais alors laissé parler nos pulsions, et ma virilité durcie de désir s'était enfoncée progressivement dans tes entrailles humides de rosée intime, accueillie par un long soupir plaintif et libérateur de l'envie qui nous taraudait tous les deux... Repus de jouissances, trempés d'excitation et de sueur, nous reprenions par moment notre souffle et nos esprits, avant de nous laisser gagner encore et encore par l'envie de ne plus faire qu'un... source : www.patrickrogelet.com
Ô journal intime, confident de nos désirs secrets, sois mon messager.
Petit zoom sur un passage un peu écourté dans l'article 48 - Hôtel de la Plage.
Avant de rentrer sur Paris, nous faisons une halte près de Deauville : ses longues plages, ses planches, .... nous marchons main dans la main, indifférents au monde artificiel qui nous entoure. Chaque occasion de s'embrasser est prétexte à des caresses plus ou moins sages : vivent les vêtements d'hiver qui masquent beaucoup de choses aux regards inquisiteurs des personnes "bien pensantes".
Me tenir collé derrière toi, mes bras enroulés comme si je ne devais plus te laisser repartir, je sens le parfum de ta peau, de tes cheveux fins que le vent fait danser sur mon visage, je sens la chaleur de ton corps se diffuser sur moi : en d'autres temps, si la météo avait été plus clémente, j'aurais étendu une couverture sur le sable et nous serions restés là, à nous embrasser, nos deux corps aimantés l'un à l'autre.
Le retour à la voiture permet heureusement des caresses bien plus intenses, et il serait dommage de quitter cette ville sans lui offrir un orgasme...
Je n'aurai jamais mis autant de temps pour rentrer sur Paris: chaque forêt traversée (ou presque) étant une invitation au plaisir, quoi de plus agréable que de compter les kilomètres en une unité de plaisir...
Redécouvrir la géographie complète de ton corps, ré-apprendre à cerner tes points sensibles, en jouer à outrance pour commencer à faire vaciller toute raison en toi. C'est en perdant toute notion du monde qui nous entoure, pour me concentrer sur ton plaisir (et donc le mien indirectement) que tu te transformes, que te sublimes, que te transmutes en un être sensuel et sexuel, laissant s'exprimer toute l'intensité de ton désir de jouir. Te faire l'amour c'est redécouvrir la part d'animalité que nous avons tous au plus profond de nous. Paradoxalement, plus l'animalité s'exprime et plus les choses deviennent simples, limpides, et belles. Les "normes" imposées par la vie moderne nous ont aveuglés : complexifier les choses ne les rend pas plus agréables. En ce sens, nous avons commencé à redécouvrir les charmes et les délices de la simplicité. Ne plus avoir besoin d'en parler pour nous comprendre à ce sujet. Les mots ne servent plus à combler un manque mais à exprimer nos sentiments. Une tendre et sensuelle complicité.
Une envie folle, physique, irrépressible de la toucher, longuement, indéfiniment, de la regarder s'ouvrir à moi, de la sentir s'offrir à moi, devancer mes désirs parce que ce sont aussi les siens.
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