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Les brumes du sommeil sont encore très présentes... Tes yeux refusent de s'ouvrir, tout ton corps est encore assoupi. Quelquechose t'a reveillée...
Peu à peu, tu parviens à te souvenir du fil des dernières heures : tu es chez moi, dans mon lit, et nous avons fait l'amour toute la nuit, avant de retomber, repus de plaisir.
Ce qui t'a reveillée, c'est ma main. Très chaude et toujours aussi douce. Elle vient de te caresser le visage, elle descend lentement sur ton cou, ta poitrine, ton ventre... Mes doigts viennent s'attarder sur ton sexe, et l'ouvrent au plaisir. Je te caresse doucement mais irrémédiablement. Tes premiers soupirs de plaisir apparaissent. Je glisse mes doigts en toi, et là ce sont des gémissements qui surviennent. Cela m'excite... Je m'assieds, puis je glisse ma tête entre tes cuisses, en m'allongeant sur le ventre. Tu sens ma langue avide se glisser dans ta fente, titiller, lécher, laper, sucer... C'est si bon... Ta main se pose ostensiblement sur le haut de mon épaule, puis sur mon cou... Signe que je suis très près de ta jouissance. Je m'applique pour te faire parvenir à l'orgasme... J'y parviens irrémédiablement, ce qui t'a toujours étonnée. Un orgasme si fort qu'il te prend toute entière, te parcourt de spasmes de plaisir...
Pendant quelques secondes, ton corps est totalement apaisé, tu as l'impression qu'il est si lourd que tu ne pourrais plus te relever. Croiser ton regard, tes lèvres, à ce moment-là est tellement agréable...
Partir du bout d'un de tes pieds de poupée, les doigts légers, aériens, les caresses ne sont encore qu'effleurements, comme un mince ruisseau naissant. Puis, bucoliques, ils vont faire une première halte autour de la cheville, tournant, virevoltant sur la soie de ta peau. Ils reprennent leur course pour aborder le mollet, le contact se fait plus présent, l'effleurement s'est transformé en massage délicat. Du mollet, on arrive rapidement au genou, zone particulièrement sensible. J'aime te regarder, déceler les étincelles dans ton regard qui en disent long sur ton état d'excitation... J'aime m'y attarder, prendre mon temps, sans pour autant perdre le souffle ni le but de cette "exploration topologique de tes jambes"... Il s'agit d'une véritable course au trésor : si le jeu de piste est correctement suivi, l'accès au Trésor final n'en est que plus aisé. Avec toi, c'est déjà un plaisir en soi. Les choses deviennent sérieuses, l'intérieur de la cuisse se profile devant les doigts, d'ailleurs, insensiblement, tu les écartes discrètement pour que ma main puisse continuer son périple dans cette gorge naturelle... La température se fait plus chaude, une douce tiédeur humide, la progression est lente, mais la caresse est douce et ferme à la fois...chaque cm2 de peau est exploré ! Arrivé au bout du voyage, et au début d'un autre, les doigts avancent à tâtons, dans l'ombre de cette jupe... Les cuisses s'écartent encore un peu, le but est là, à quelques centimètres...on le devine, on le guette, on le pressent. Un doigt ou deux vont continuer leur route plus avant, pénétrer lentement dans cette petite grotte magique dont les portes se sont entrouvertes d'elles-mêmes. Il fait chaud et humide, délicieux accueil.. La douce mélopée des souffles profonds, gémissements de plus en plus marqués, et finalement des cris résonnant dans le silence ambiant marquent la fin du périple et la découverte de ce Trésor. source : http://laeti.betemps.free.fr/auteur/artist/caresses.html
J'aime laisser mes doigts danser sur ton corps et particulièrement tes jambes... (mais je pourrais parler de ton dos, tes fesses, ton ventre, tes seins, tes épaules, ta gorge, ton visage,...)
La vocation de cet article n'est pas de se restreindre au seul plaisir sexuel. Quand bien même, il n'aurait de toute façon pas été sérieux d'employer un singulier si on considère le plaisir physique féminin, le plaisir physique masculin, et les plaisirs cérébraux qui gravitent autour. Alors de quels plaisirs ? Et bien (et la liste ne sera pas exhaustive loin de là) on peut commencer par les plaisirs simples de la vie : celui d'être vivant et valide, quand on voit tant de malheurs diffusés presqu'en boucle par les médias qui en font leurs choux gras et leur fond de commerce. Le plaisir d'entendre ta voix lorsque nous nous parlons au téléphone, celui de t'attendre, de te guetter, de t'apercevoir enfin, puis celui de déceler ton premier sourire ... Le plaisir du premier contact, du premier baiser, de la première étreinte, le plaisir de te sentir te blottir tout contre moi, celui de te serrer fort dans mes bras, celui de te tenir la main, celui de t'entendre rire, et j'en passe... Bien sûr, je ne démentirai pas qu'il y a le plaisir de te regarder, celui de te caresser, celui de t'écouter gémir, crier, celui de te sentir t'offrir, t'ouvrir, t'abandonner...
Plaisirs : le choix du pluriel n'est pas innocent, loin de là. (D'ailleurs qu'y a-t-il d'innocent sur ce blog ?).
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