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Message à une inconnue (il ne s'adresse à personne en particulier, juste une inspiration purement cérébrale, un condensé de sensations vécues et bien réelles auprès de certaines personnes)
Le plus beau présent que tu puisses me faire, c'est d'enrouler tes cuisses en collier autour de mon cou, d'offrir à ma bouche assoiffée ton plus précieux nectar.
Renversée en arrière, encouragée par tes mains posées sur ma tête, ma bouche ne fait plus qu'un avec ton intimité chaude et humide, ta chair nacrée et frémissante, ton bourgeon palpitant et fier.
Tu t'ouvres totalement à moi, tes longs gémissements rythment mes caresses les plus indécentes. Toutes tes résistances ont cédé, c'est l'instant à partir duquel plus rien n'existe autour de nous : voilà aussi pourquoi cette caresse me fascine autant, regarder une femme s'affranchir du monde ambiant, sembler changer de dimension, comme si une connexion avec un autre monde se faisait au moment de l'orgasme. Souvent le regard lui même change. En d'autres temps, on aurait parlé de possession démoniaque tellement il est intense, chargé d'érotisme. Les yeux sont luisant d'une luxure qui a trouvé une porte de sortie.
D'ailleurs, bien souvent, elle ne se souvient même plus de ce qu'elle a pu dire (y compris les mots les plus crus qui prennent une saveur toute particulière)
Certaines se font louves, d'autres tigresses... certaines miaulent, d'autres rugissent..
Quelle que soit la forme qu'il prend, l'orgasme est fascinant, souvent violent, irraisonné, puissant et irradiant.
Son retard n'était pas grave, au contraire, le désir avait grimpé en flèche, et je brûlais d'envie de la lécher, de lui faire l'amour et surtout de la faire jouir toujours plus. Elle arriva, nous nous sommes immédiatement enlacés et embrassés, et je crois que nous nous sommes retrouvés nus en un temps record. "Elle" ne portait plus de culotte depuis plusieurs rencontres, c'était devenu une sorte de rituel, sentir sa chair nue sous ses vêtements, savoir qu'elle était accessible à tout moment. Et puis je savais que ça l'excitait beaucoup de me provoquer par ses regards lourds de sens et d'insinuation. Je ne saurai dire combien de fois nous avons fait l'amour ce soir là. Mais plus que tout, j'étais moi même extrêmement étonné qu'"Elle" me mette dans un tel état, aussi longtemps. "Elle" avait un pouvoir, celui de m'exciter presque quand elle le voulait... C'était vraiment la première fois qu'une femme me faisait cet effet là et elle ne s'en privait pas... Quelquepart, tout en étant soumise, elle était fière de ce pouvoir qu'elle avait sur moi. Nous avons pu essayer pas mal de positions : la levrette principalement, on dirait que cette position a été faite pour "Elle" : ses fesses cambrées, ses longs cheveux fins qui ondulaient au gré des mouvements de sa tête... et puis des variantes, même la position du missionnaire (qui ne m'inspirait guère jusqu'alors) m'excita avec elle... Et puis "Elle" m'a incité à essayer autre chose : nous avions discuté dans nos mails de fessée, mais nous ne pensions pas à la même technique. J'avais eu l'occasion quelques années plus tôt de pratiquer la fessée érotique en compagnie d'une femme soumise; un peu impressionné au début, j'avais mis quelques semaines à me convaincre que la violence n'était qu'apparente, que la douleur n'était pas aussi vive, bref que l'effet visuel et sonore étaient plus impressionnants que la réalité des choses. Elle" voulait autre chose : pendant la levrette, elle m'incita à donner quelques claques sonores sur ses fesses. Cela la stimulait encore plus et ses regards en disaient long sur l'effet que ces "fessées" lui faisaient. Je n'en abusais cependant pas... Je préfère parsemer à des moments bien choisis, et je pense que c'est aussi ce qu'elle recherchait... une petite pointe "piquante" pour aiguiser son plaisir et accentuer son excitation. Bref, nous avons enchainé pénétrations diverses (avec les doigts, le sexe ou divers accessoires érotiques) et cunnilingus jusqu'à tard dans la nuit... nous avons dormi très peu, quelques heures à peine...
En apothéose d'une semaine particulièrement torride, nous nous sommes retrouvés pour un week-end axé sur le plaisir et le sexe. Les premières pénétrations de l'avant-veille m'avaient "libéré"... J'avais envie d'"Elle", je ne pensais plus qu'à son intimité humide et chaude, et à tous les trésors que j'allais à nouveau explorer.
Jusqu'à ce fameux soir, j'étais avec "Elle" uniquement un "caresseur" : la pénétration ne représentait rien de plus que des complications, et mon plaisir était devenu quelquechose de cérébral... plus ma partenaire jouit et plus mon plaisir est intense...ce qui somme toute arrangeait pas mal de monde...mais pas "Elle".
Ce soir là, "Elle" se fit plus lascive, plus tentatrice que jamais... Lorsqu'elle se mit à quatre pattes, cambrant ses fesses vers moi, je sentis venir une tension irrépressible : je choisis de faire diversion avec un vibromasseur, celui qui m'avait servi à découvrir l'intensité de ses orgasmes, et je me délectais de la voir jouir. "Elle" tendit sa main vers moi, je ne voulais pas céder, c'était trop nouveau pour moi. Nous nous sommes endormis plus tard, repus de plaisirs, ereintés de jouissances physiques.
Le lendemain matin, à une heure où je ne me réveille jamais, je la vis se retourner : je ne sais pas pourquoi, mais la vue de ce dos nu, de ces fesses me fit un effet certain...elle s'en aperçut. Mais au lieu de jouer avec moi, voire de me caresser comme elle sait si bien le faire, "Elle" choisit de me provoquer : elle se mit à nouveau à quatre pattes, ses fesses bien cambrées : l'invitation était claire, allais-je céder ou pas ?
Je n'ai pas hésité très longtemps, mon sexe toujours tendu ne tarda pas à se profiler à l'entrée humide de son intimité que je connaissais sur le bout de la langue...
La voir sous cet angle nouveau me retourna les sens, et je la pénétrai alors en position de levrette... Nous avons dû varier de positions 3 fois, déclenchant 3 orgasmes... Lequel apprécia-t-elle le plus ? je ne saurai le dire, tant j'étais subjugué par ses gémissements, ses soupirs et les regards brûlants qu'elle m'adressait...
Nous nous sommes séparés pour aller travailler... mais bien plus tard, mon esprit en était toujours à visualiser sans cesse ce réveil si particulier...
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