Je reçois ton message un jour. Naïvement, je n'en comprends pas le double sens ou plutôt je n'ose pas y croire : après tout, tu ne me connais pas suffisamment pour prendre le risque d'aborder un inconnu.
Je réponds de façon neutre, ni trop provocant, ni trop en retrait, je guette la réponse suivante qui ne tarde pas : tu précises ta pensée, je décide d'entrer dans ton jeu, après tout, c'est amusant et puis c'est rare qu'une femme prenne ce genre d'initiative. Les choses se précisent vraiment ... nous bavardons et nous en arrivons à ce rendez-vous.
Je reste un moment à me demander si tout cela n'est pas trop simple. Le jour arrive enfin, mais je ne te vois pas arriver à l'heure dite. Je m'inquiète : un problème ? un contretemps ? peut-être la peur d'aller chez un inconnu (je le comprends tout à fait, c'est loin d'être quelquechose d'évident à faire).
Je ne saurais trop dire pourquoi mais je sors sur le balcon, je vois bien en bas une jeune femme qui semble désarmée, mais elle me parait trop désemparée pour que ce soit elle...
Je descends mais la jeune femme a disparu : en fait non, un habitant de l'immeuble lui a ouvert un autre accès et elle est entrée, je la vois sonner : c'est bien toi !
Je m'approche, tu sembles inquiète (forcément, je ne peux répondre à l'interphone puisque je suis là), mais en comprenant que cet individu qui t'aborde, c'est moi, je te sens soulagée.
Nous montons à mon appartement : tu jettes un coup d'oeil, surtout les masques ... Nous bavardons de chose et d'autre, je n'ose pas t'approcher plus : en fait, tu m'impressionnes : tu as l'air d'une enfant et pourtant tu es naturelle et presque sure de toi.
Finalement, je t'apporte une tartelette que tu manges en souriant, et un verre d'eau.
Comme ce n'était pas que ma conversation qui t'avait poussée à me contacter, je prends les devants et te propose de me suivre pour nous installer de façon plus confortable.
Je sens que tu souhaites te rapprocher, mais je n'ose pas encore le faire : je te propose de te masser le dos, mais les vêtements que tu portes ne facilitent pas la chose, de plus tu restes debout : serais tu inquiète ?
Finalement tu t'installes sur ce lit que j'ai préparé pour toi, à côté de cette rose rouge veloutée.
Peu à peu, tu te débarrasses de tes vêtements, je peux alors découvrir ta peau parfumée et si douce. En ai-je déjà caressée une aussi soyeuse ? J'ai peur de te faire trop de compliments, tu ne me croirais jamais : en fait, je me rends rapidement compte que cette rencontre est vraiment "spéciale", à part, différente ... Ta peau est incroyablement douce, je commence à te voir réagir au passage de mes doigts. Je suis tellement impressionné par cette douceur que j'ai du mal à respirer, en fait je suis quasiment en apnée, avec de profonds soupirs pour reprendre mon souffle. Tu te détends de plus en plus, je ne sais comment interpréter ce regard profond que tu m'adresses, tu m'impressionnes toujours ... J'en arrive à trembler dans mes caresses, je suis presque dérouté : tu maitrises mieux les choses que moi même, tu sembles parfaitement détendue, tu souris si naturellement.
Peu à peu ma bouche se rapproche donc, j'entends ta respiration s'amplifier à mesure que mes caresses se précisent. Je n'arrive pas encore à déterminer comment m'y prendre pour t'amener au plaisir, je ne te connais pas donc je teste différentes choses.
Finalement, alors que ma langue agace la pointe de tes seins, je devine que ta main déboutonne ton jean... rassuré, je m'enhardis, je caresse alors ton intimité du bout du doigt, au travers des dentelles... avant que tu ne libères totalement l'accès.
En fait, le plaisir ne tarde pas, tu es hyper sensible au contact d'une fraise fraiche, à ma langue chaude, à mes doigts brûlants.
Je ne saurai dire combien de fois tu jouiras : ce n'est pas important. Ce qui m'importe c'est de te voir te cambrer, gémir, attraper mes mains et les serrer, fort, à mesure que les vagues t'emportent. Je te vois hors d'haleine, à bout de souffle, alors lorsque je sens que l'orgasme est passé, je m'arrête, je vois ton sourire fleurir à nouveau sur ton visage : je n'ai jamais connu une femme me toucher autant que toi, tes mains ne cessent de caresser mes épaules, mon dos, mes cuisses... Lorsque penché sur toi tête bêche, je sens tes doigts s'aggriper à mes cuisses, je suis heureux, encouragé à te caresser encore plus intensément, ta main s'égare entre mes cuisses, d'ordinaire j'aurais sursauté, mais là non...
Et nous nous embrassons sans cesse, ta bouche pulpeuse est un appel au baiser, baiser délicat, presque d'adolescents.
L'un des moments les plus intenses, c'est lorsque collé à ton dos, une main sur ta poitrine, l'autre entre tes cuisses, j'assiste à l'éclosion de ton plaisir en te serrant contre moi sous la couverture...
Tu es femme-enfant et femme-séductrice...
Tu es étonnante !
Je te propose de rester, de passer la nuit chez moi (car l'heure tourne) mais tu n'acceptes pas car tu dois absolument rentrer : je t'offre un dernier plaisir (peut être l'un des plus intenses pour qu'il t'accompagne) et je me résouds à te voir partir, à te voir agiter ta main avant de disparaitre dans ce couloir.
Le parfum de ta peau est toujours présent sur moi.
Tu es encore là...
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Bises ;)
Tu es devenu ma liqueur de suédois,. C'est tellement vivant de te lire.
Merci de me donner autant de bonheur.
Bisous.
Mais... qu'est ce que la "liqueur de suédois" ???
Quelle chance d'avoir connu un moment pareil.
Que de bonheur... merci !
c'est toujouRs plaisir remplit de délicatesse que de te lire
Tes mots sont tout de tendresse et de sensualité pour ce récit que tu nous proposes
....merci pour ce moment