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Lundi 29 janvier 1 29 /01 /Jan 11:49

 Lorsque je lui ai dit que je revenais de l'Enfer, une personne (qui se reconnaitra) m'a dit avoir justement vu la citation suivante : "S'il existe un enfer en ce monde, il se trouve dans le coeur d'un homme mélancolique". La citation est en fait de Robert Burton.

Quoi de plus vrai en fait, Sartre disait "L'Enfer, c'est les autres", mais en réalité, je pense qu'on le porte au plus profond de soi.

Alors effectivement, ce week-end, j'ai fait un léger séjour dans mon Enfer intérieur...

Il est étonnant de constater que les choses sont si simples quand on ment. Si j'avais menti, je serais probablement plus heureux aujourd'hui, mais sur certains points seulement. Dire la vérité, c'est accepter le risque de perdre une femme dont on vient de tomber éperdûment amoureux...

Décidément, le Plaisir et les sentiments composent un cocktail parfois nocif.

J'ai trouvé sur ma lancée quelques autres citations qui me semblent si vraies :

"Des roses de ma vie, je n'ai gardé que les épines. Mais, Dieu ! que ces fleurs étaient belles et sentaient bon." (Romain Guilleaumes)

C'est tout à fait ma façon de penser et d'agir, chaque rencontre a fleuri ma vie... la plupart ont fini par fâner, mais je conserve les sensations les plus douces, les souvenirs les plus agréables, les parfums les plus ennivrants.

Comme la mélancolie inspire tout autant que la passion, l'Amour est un Paradis, mais l'Enfer n'est pas loin, on retrouve d'ailleurs l'image du feu qui dévore, avec des variantes :

"Mon amour s'est transformé en flamme, et cette flamme consume peu à peu ce qui est terrestre en moi." (Novalis)

"L'amour est un feu qui vivifie et non une flamme qui dévore " (PJ. Stahl)

"Qu'est ce qu'un baiser ? un lèchement de flamme" (Victor Hugo)

"L'amour, c'est l'âme qui ne meurt pas, qui va croissant, montant comme une flamme" (Eugénie de Guérin)

"Mon coeur, si doux à prendre entre tes mains, ouvre-le, ce n'est rien qu'un peu de cendre " (Paul-Jean Toulet)

"L'amour sans éternité s'appelle angoisse, l'éternité sans amour s'appelle Enfer" (Gustave Thibon)

"Etre aimé, c'est se consumer dans la flamme. Aimer, c'est luire d'une lumière inépuisable. Etre aimé, c'est passer; aimer c'est durer" (Rainer Maria Rilke)

"L'amour est fort comme la mort, la passion est implacable comme l'abîme, ses flammes brûlantes, c'est un feu divin !" (La Bible)

"Quand je suis triste, je pense à vous, comme l'hiver on pense au soleil, et quand je suis gai, je pense à vous, comme en plein soleil on pense à l'ombre." (Victor Hugo)

Par Libertin - Publié dans : Au quotidien
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Dimanche 28 janvier 7 28 /01 /Jan 02:53

 Il suffit en fait de peu de choses pour basculer d'un état d'euphorie à un état de profonde mélancolie.

Les deux extrêmes ont pour point commun d'être sources d'inspiration : on a soit envie de crier au monde entier qu'on aime, enfin, et on a la même envie de crier son désespoir lorsqu'elle s'évapore.

Depuis longtemps, j'ai eu un coup de coeur pour cette chanson, que j'ai longuement passée en boucle à une époque. J'ignorais qu'elle correspondrait parfaitement à une photo particulière... D'un coup, les interprétations peuvent changer du tout au tout.

La vie c'est comme une image
Tu t'imagines dans une cage
Ou ailleurs
Tu dis "C'est pas mon destin"
Ou bien tu dis "C'est dommage"
Et tu pleures

On m'a tout mis dans les mains
J'ai pas choisi mes bagages
En couleur
Je cours à côté d'un train
Qu'on m'a donné au passage
De bonne heure

Et je regarde ceux
Qui se penchent aux fenêtres
J'me dis qu'il y en a parmi eux
Qui me parlent peut-être
Oh j'cours tout seul
Je cours et j'me sens toujours tout seul

Et si j'te comprends pas
Apprends-moi ton langage
Dis-moi les choses qui m'font du bien
Qui m'remettent à la page
Oh j'cours tout seul
Je cours et j'me sens toujours tout seul

Pour des histoires que j'aime bien
J'ai parfois pris du retard
Mais c'est rien
J'irai jusqu'au bout du chemin
Et quand ce s'ra la nuit noire
Je s'rai bien

Faut pas qu'tu penses à demain
Faut pas dormir au hasard
Et tu tiens
Je cours à côté d'un train
Qu'on m'a donné au passage
Un matin

Et je regarde ceux
Qui s'allument aux fenêtres
J'me dis qu'il y en a parmi eux
Qui m'aimeraient peut-être
Oh j'cours tout seul
Je cours et j'me sens toujours tout seul

Et si j'te comprends pas
Apprends-moi ton langage
Dis-moi les choses qui m'font du bien
Qui m'remettent à la page
Oh j'cours tout seul
Je cours et j'me sens toujours tout seul

Et je regarde ceux
Qui s'endorment aux fenêtres
J'me dit qu'il y en a parmi eux
Qui m'oublient peut-être
Oh j'cours tout seul
Je cours et j'me sens toujours tout seul

On vous dira sans doute
Que mon histoire est bizarre
Je sais mais j'peux pas m'arrêter
Vu qu'y a plus d'noms sur les gares
Oh j'cours tout seul
Je cours et j'me sens toujours tout seul

Ho! J'cours tout seul
by William Sheller

Par Libertin - Publié dans : Au quotidien
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Mercredi 24 janvier 3 24 /01 /Jan 14:02

 Avant que l'aube ne survienne et n'éveille les  consciences endormies,

Laisse moi encore effleurer ton corps du bout de mes doigts,

Laisse moi y dessiner de folles arabesques, provoquer de délicieux frissons,

Laisse moi m'ennivrer du désir qui affleure sur ta peau.

Laisse mes lèvres assoiffées de ton plaisir te dévorer de baisers passionnés,

Laisse moi entrouvrir la porte de la Tentation, t'y entrainer comme deux corps emportés dans une spirale sans fin,

Laisse moi oser l'insensé, l'impudique, l'inavoué,

Laisse ma langue, tel un serpent excité, explorer tout ton corps,

Laisse moi faire monter en toi le plaisir, une marée sensuelle dont le ressac vient se fracasser sans cesse sur une falaise d'envie,

Laisse toi submerger par cette jouissance annoncée, dont tu ressens les signes, dont tu guettes l'explosion,

Laisse toi aller à devenir impudique, provocante, indécente,

Laisse toi aller à crier ton plaisir, à me chuchotter des mots troublants,

Laisse moi te regarder lorsque ton regard scintille, lorsque la jouissance est si forte qu'elle balaie tout devant elle,

Laisse moi rester là, lorsque tu reprends ton souffle,

Laisse moi enfin me pencher sur toi pour te sussurer des mots doux et te sourire.

Par Libertin - Publié dans : Au quotidien
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