Battement d'Elles
Je m'étais rendu à Rouen un samedi, et je n'avais pas prévu d'avoir à m'y rendre à nouveau le lendemain. Je t'ai donc appelée pour savoir si cela t'intéressait de m'accompagner. Je t'ai retrouvée moins d'une heure plus tard près du pont Mirabeau, où comme tout un chacun le sait, coule la Seine, et nos amours faut-il qu'il m'en souvienne (mais ceci est une autre histoire ...)
Nous arrivons donc à Rouen vers 15h20 et en repartons vers 17h30, étant restés vraiment TRES sages pendant ces quelques heures (à peine quelques caresses discrètes et légères sur le trajet aller, et ton pied venant frotter mon mollet à quelques reprises une fois parvenus à destination), le désir n'a pas tardé à peine repartis à nous tarauder... mais nous roulions à vive allure (mais en respectant les limitations, du moins au retour), donc pas beaucoup de solutions sauf... une aire de repos très boisée, mais un peu trop fréquentée à notre goût, les voitures venant faire demi tour à quelques mètres de nous...
Dans la voiture donc, nous nous sommes embrassés fougueusement, goulument, ma main droite t'enlaçant, et ma main gauche partant en exploration entre tes cuisses.
A tes soupirs et gémissements étouffés, j'ai compris que j'étais parvenu à destination, mon pouce et mes doigts firent leur oeuvre, et tu m'offris un orgasme délicieux à savourer alors que nos bouches ne s'étaient toujours pas quittées. A peine avons nous été troublés par quelques mouvements de voitures, de toute façon il y avait tellement de buée sur les vitres qu'on ne devait rien voir de toutes les coquineries que nous avons faites.
Nous sommes repartis ensuite affronter les hordes de voitures rentrant sur la Capitale... et je t'ai déposée presqu'en bas de chez toi, avant de rentrer chez moi.