Battement d'Elles

J'aime laisser mes doigts danser sur ton corps et particulièrement tes jambes... (mais je pourrais parler de ton dos, tes fesses, ton ventre, tes seins, tes épaules, ta gorge, ton visage,...)

Partir du bout d'un de tes pieds de poupée, les doigts légers, aériens, les caresses ne sont encore qu'effleurements, comme un mince ruisseau naissant. Puis, bucoliques, ils vont faire une première halte autour de la cheville, tournant, virevoltant sur la soie de ta peau.

Ils reprennent leur course pour aborder le mollet, le contact se fait plus présent, l'effleurement s'est transformé en massage délicat.

Du mollet, on arrive rapidement au genou, zone particulièrement sensible. J'aime te regarder, déceler les étincelles dans ton regard qui en disent long sur ton état d'excitation...

J'aime m'y attarder, prendre mon temps, sans pour autant perdre le souffle ni le but de cette "exploration topologique de tes jambes"... Il s'agit d'une véritable course au trésor : si le jeu de piste est correctement suivi, l'accès au Trésor final n'en est que plus aisé. Avec toi, c'est déjà un plaisir en soi.

Les choses deviennent sérieuses, l'intérieur de la cuisse se profile devant les doigts, d'ailleurs, insensiblement, tu les écartes discrètement pour que ma main puisse continuer son périple dans cette gorge naturelle... La température se fait plus chaude, une douce tiédeur humide, la progression est lente, mais la caresse est douce et ferme à la fois...chaque cm2 de peau est exploré !

Arrivé au bout du voyage, et au début d'un autre, les doigts avancent à tâtons, dans l'ombre de cette jupe... Les cuisses s'écartent encore un peu, le but est là, à quelques centimètres...on le devine, on le guette, on le pressent.

Un doigt ou deux vont continuer leur route plus avant, pénétrer lentement dans cette petite grotte magique dont les portes se sont entrouvertes d'elles-mêmes. Il fait chaud et humide, délicieux accueil.. La douce mélopée des souffles profonds, gémissements de plus en plus marqués, et finalement des cris résonnant dans le silence ambiant marquent la fin du périple et la découverte de ce Trésor.

 

source : http://laeti.betemps.free.fr/auteur/artist/caresses.html

Dim 18 fév 2007 2 commentaires
Le chercheur de trésor est aussi délicieux que le trèsor lui même.
Croustille - le 21/02/2007 à 15h35
Sans trésor, à trouver, le chercheur n'est rien...
Libertin - le 22/02/2007 à 10h38